Par courriel : sunletters@vancouversun.com
LETTRE À LA RÉDACTION
Fazil Mihlar
Letters to the Editor
The Vancouver Sun
#1-200, rue Granville
Vancouver BC
V6C 3N3
Le 9 février 2012
Monsieur,
Le titre de l’article de David Baines paru dans l’édition du mercredi 8 février 2012 se lit « Un groupe de petites entreprises s’en prend injustement à l’ARC; la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante exploite le fait que l’agence ne rétorquera pas ». L’article de M. Baines reflète clairement son sens de la politique et sa connaissance des dispositions relatives à la protection de la vie privée auxquelles est soumise l’Agence du revenu du Canada.
Depuis trop longtemps, les dirigeants de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) se livrent à une foule d’attaques ciblées contre l’ARC, voire contre l’ensemble de la fonction publique et des fonctionnaires, en exagérant et embellissant les faits et publiant des demi-vérités et des faussetés, pour faire avancer sa cause. Et elle s’est lancée dans cette stratégie en sachant très bien que les lois sur la protection de la vie privée et la politique gouvernementale sur la protection de la vie privée interdisent aux employés‑e‑s et aux fonctionnaires de remettre les pendules à l’heure en rétablissant les faits. Chose tout aussi troublante, les dirigeants de la FCEI, qui disent agir dans l’intérêt de ses membres, utilisent leurs propres membres comme pions dans ces attaques.
En tant que président national du Syndicat des employé‑e‑s de l’impôt (SEI), qui représente 26 000 membres travaillant à l’ARC, j’ai eu – tout comme nos militantes et militants syndicaux – de nombreuses discussions avec des propriétaires de petites entreprises. Ces gens‑là, des femmes et des hommes qui travaillent fort, nous ont confié qu’ils sont devenus membres de la FCEI pour obtenir les avantages financiers d’une adhésion, pour la plupart. Ces femmes et ces hommes nous ont dit sans équivoque qu’ils ne partagent pas les vues de leurs dirigeants de la FCEI au sujet de la fonction publique et que ces dirigeants – si on peut les appeler ainsi – ne parlent pas pour la vaste majorité des propriétaires de petites entreprises lorsque vient le temps de dénigrer la fonction publique.
Le SEI salue M. Baines, qui a su se porter à la défense de l’ARC et de ses fonctionnaires, nos membres, en présentant les faits et remettant les pendules à l’heure. Nous nous joindrions à M. Baines pour encourager le public à prendre « avec un gros grain de sel » toute information colportée par les dirigeants de la FCEI. Et même là, cela ne saurait faire disparaître le goût du poison dispensé par les dirigeants de la FCEI.
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Sincèrement,
Robert Campbell, président national
Syndicat des employé‑e‑s de l’impôt, Alliance de la fonction publique du Canada