Jamie vanSydenborgh
Le Comité d’action politique du SEI a été occupé au cours du dernier mois avec deux questions qui lui ont été confiées. La sous-traitance des emplois des centres d’appels et la déclaration de revenus unique du Québec. Nous avons eu plusieurs réunions du comité ainsi qu’avec l’AFPC en février.
Sous-traitance des emplois des centres d’appels
En janvier, à titre de coprésident du Comité des centres d’appels, j’ai appris que l’ARC prévoyait confier l’équivalent d’environ 130 emplois à un centre d’appels exploité par un tiers, Maximus Canada. Depuis, j’ai eu plusieurs réunions avec l’AFPC et le Comité d’action politique. L’AFPC travaille déjà à une campagne contre la sous-traitance qui touche les membres de l’AFPC à la Défense nationale, à Service Canada et à Élections Canada. Nous avons convenu de nous joindre à la campagne de l’AFPC exposezlescouts.ca qui est déjà en cours. Cette campagne comprend la communication avec les députés.
Maximus Canada appartient à la société mère américaine Maximus Ltd. La société œuvre depuis quarante ans aux États-Unis auprès des gouvernements nationaux, étatiques et des administrations municipales. Ses employés fournissent de nombreux services qui, au Canada, sont fournis par des employés de la fonction publique, comme la gestion des demandes d’aide sociale, les obligations de soutien familial, l’assurance-emploi et l’administration des programmes Medicare et Medicaid. La branche canadienne fournit actuellement des services à 10 des 13 provinces et territoires dans le domaine de la gestion des soins de santé.
Déclaration de revenus unique du Québec
Le projet de loi C-224 a été présenté en février 2020 et a franchi l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes le 27 janvier 2020. Les confrères Adam Jackson (2e vice-président du SEI) et Chris Aylward (président national de l’AFPC) sont immédiatement entrés en communication avec les députés néo-démocrates en raison de leur appui au projet de loi à l’étape de la deuxième lecture. Le confrère Marc Brière a également eu des discussions avec le chef du NPD, Jagmeet Singh, la ministre Lebouthillier et a comparu devant le Comité de la Chambre des communes chargé d’étudier le projet de loi en compagnie du président national de l’IPFPC, qui s’y oppose également.
Les discussions ont porté sur les répercussions de la perte de plus de 5 000 emplois fédéraux bien rémunérés dans les régions du Québec, principalement dans les régions de Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Mauricie, où l’ARC est un employeur important. Le Comité d’action politique a été chargé d’examiner les pertes d’emploi potentielles à l’extérieur du Québec, car les centres fiscaux, les CNVR et les centres d’appels répondant aux demandes de renseignements des particuliers et des entreprises partout au Canada fournissent des services aux contribuables du Québec.
D’après les discussions que nous avons eues avec des députés libéraux et néo-démocrates, il semble que le projet de loi ne franchira probablement pas la troisième lecture à la Chambre des communes. Les militantes et militants du SEI devraient poursuivre le dialogue avec les députés.
Soumis respectueusement,
Jamie vanSydenborgh
Président du comité