Est-ce qu’une candidate ou un candidat à un processus de dotation devrait agir comme personne de référence pour la vérification des références d’une autre candidate ou d’un autre candidat dans le cadre du même processus?

Est-ce qu’une candidate ou un candidat à un processus de dotation devrait agir comme personne de référence pour la vérification des références d’une autre candidate ou d’un autre candidat dans le cadre du même processus?

Nouvelles Syndicales Avril 2018

Dans une décision très récente de RTI, nous avons démontré avec succès que l’employeur a agi de façon arbitraire lorsqu’il a choisi un répondant i.e. le Gestionnaire qui a donné les références, était également un candidat dans le cadre du même processus de dotation. L’examinateur était d’accord avec nos arguments et a conclu que l’employeur avait placé le répondant en situation de conflit d’intérêts potentiel ou apparent.

Traduit par nous provenant de la version originale anglaise

Étant donné que [le répondant] était un candidat au même processus de dotation, ses intérêts personnels (en tant que candidat dans le même processus de dotation) pourraient raisonnablement être perçus comme nuisant à sa capacité d’accomplir [son] devoir lié à la vérification des références à l’égard [du demandeur] de façon « objective » et « impartiale ».

Les membres de jury de sélection pour que [la personne répondant] fournisse des références à l’égard du [demandeur] crée au moins un conflit d’intérêts potentiel ou apparent, ce qui est contraire au Code d’intégrité et de conduite professionnelle et à la Directive sur les conflits d’intérêts, cadeaux et marques d’hospitalité, et l'après-mandat.

L’examinateur a également tenu compte de la durée de la supervision et a conclu qu’une période de 31 jours de supervision était déraisonnable et que cela ne se faisait pas selon la raison ou le jugement :

Pour ce qui est de la définition du terme « arbitraire » dans les Procédures de recours en matière de dotation (programmes de dotation), je constate que la décision du membres de jury de sélection de demander à un autre candidat faisant parti du même processus de dotation, qui n’avait supervisé le demandeur que pendant 31 jours, de répondre à la vérification des références du demandeur a été faite : « de manière irraisonnée..., pas faite ou prise selon la raison ou le jugement » et était « non basée sur le raisonnement ou une politique établie ».  Le traitement du demandeur était donc arbitraire.

Dans ce cas particulier, l’erreur a été corrigée par l’employeur et le demandeur a été nommé.

David Girard
Agent des relations de travail