COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Au cours des dernières semaines, notre syndicat a exigé de l’Agence du revenu du Canada (ARC) d’obtenir plus de renseignements concernant ses mesures de contrôle des dépenses. En effet, nous recevions différentes informations et plusieurs rumeurs faisaient rage sans avoir de confirmation officielle de l’employeur.
Hier, l’Agence a informé tous ses employés qu’elle mettait en place de nouvelles mesures de restrictions budgétaires afin de réduire ses dépenses pour se conformer à l’initiative « Recentrer les dépenses gouvernementales » du gouvernement fédéral.
Peu de temps auparavant, l’Agence nous a informé de cette annonce à venir. Durant cette rencontre, nous avons soulevé de sérieuses préoccupations quant à l’impact de ces compressions sur la qualité des services publics offerts à la population canadienne ainsi que sur nos membres. En effet, cette annonce a un impact sévère sur le bien-être et la santé mentale des employés. Elle vient grandement amplifier le stress et l’anxiété vécue par des milliers de nos membres, surtout ceux et celles qui travaillent à contrat (emploi à statut déterminé).
Le moral des employés, qui était déjà très bas à la suite de précédentes annonces faites par l’ARC, y compris l’imposition d’un moratoire sur la conversion administrative des employés nommés pour une période déterminée à un statut indéterminé (permanent), se dégradera davantage.
Malheureusement, il semble que le gouvernement demande aux ministères et agences, incluant l’ARC, de couper davantage dans leur budget d’opération que ce qui avait été précédemment annoncé. Ceci est très inquiétant.
Parmi les mesures préconisées par l’Agence, on parle de mettre fin à des contrats ou de ne pas les renouveler lorsqu’ils arrivent à échéance, de réduire les budgets de formation et de mettre un terme prématurément à des nominations intérimaires.
Ce qui est clair, c’est que pendant que le gouvernement fédéral oblige l’Agence du revenu du Canada à couper massivement dans son budget d’opération, les besoins importants en ressources humaines nécessaires à donner un service de qualité à la population ne disparaîtront pas. Les contribuables continueront d’appeler le service à la clientèle. Ils continueront d’attendre des réponses à leurs demandes de redressement de leur rapport d’impôt et de présenter d’autres demandes de toutes sortes.
En allant de l’avant avec ces coupes, les services offerts à la population vont se détériorer davantage et la charge de travail sur les employés restants à l’emploi augmentera de façon très importante.
« Cette situation est extrêmement déplorable et le Syndicat des employé-e-s de l’Impôt (SEI) s’oppose fermement à ces coupes dans les services publics et dénonce l’impact que cela aura tant pour les services offerts à la population que sur la santé et le bien-être de ses membres », déplore Marc Brière, président national du Syndicat des employé-e-s de l’Impôt (SEI).
Notre syndicat a exigé et obtenu un engagement de la part de l’Agence de tenir régulièrement des rencontres afin qu’elle nous informe des prochaines étapes dans son plan de réduction des dépenses.
Il est important de noter que nous ne sommes pas consultés par l’Agence quant aux mesures précises qu’elle entend mettre en place et que nous n’avons pas reçu pour l’instant de détails supplémentaires.
Notre syndicat continuera de suivre la situation de très près afin d’obtenir plus de renseignements et nous allons réitérer nos vives préoccupations et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour limiter les impacts négatifs qui découlent de ces décisions.
Contact avec les médias
Veuillez s’il vous plaît communiquer avec Daniel Camara, Adjoint exécutif au président national du SEI, par courriel à camarad@ute-sei.org ou par téléphone au (613) 290-1548, pour toutes demandes provenant des médias.