Nouvelles Syndicales septembre 2019
Depuis la dernière mise à jour sur les négociations le 24 juillet 2019, le syndicat a reçu de nombreuses questions sur certains aspects de notre processus de négociation. Soyons clairs : les deux parties doivent passer par le processus de la commission de l’intérêt public (CIP). Nous ne pouvons pas tenir un vote de grève ni déclencher une grève avant d’avoir franchi cette étape. De plus, le moment de la tenue de l’audience est un facteur indépendant de la volonté du syndicat, puisque les dates d’audience sont fixées par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESFP).
Une impasse est décrétée lorsque les deux parties n’ont pas assez progressé pour passer à l’étape suivante. Lorsque nous avons jugé que nous en étions là, nous avons déclaré une impasse. La CRTESFP a déterminé que nous pourrions aller de l’avant avec l’aide d’un médiateur. Nous avons donc participé à deux rencontres avec le médiateur nommé par le gouvernement fédéral pour tenter de faire des progrès. Malheureusement, le processus n’a pas donné de résultats tangibles et une impasse a ensuite été déclarée de nouveau avec l’approbation de la CRTESFP.
Nos membres nous ont également demandé pourquoi l’IPFPC a réussi à conclure une entente et pas le SEI. Pour commencer, les négociations entre l’IPFPC-groupe VFS et l’ARC et nos négociations avec l’employeur sont distinctes et différentes, notamment pour les raisons suivantes :
- l’IPFPC-groupe VFS ne compte pas d’employés de centres d’appels qui travaillent dans de mauvaises conditions;
- il ne compte pas de membres nommés pour une période déterminée qui doivent attendre des années avant d’obtenir le statut d’employé permanent;
- il ne compte pas de membres qui travaillent par quarts.
Nous le faisons.
Jusqu'à présent, l’employeur n'a déposé aucune offre salariale et n’a répondu favorablement à aucune de nos principales revendications, qui provenaient directement de nos membres.
Nous savons très bien que nos membres veulent une nouvelle convention. Nous voulons la même chose, mais pas à n’importe quel prix.
Ne vous méprenez pas; nous convenons que les hausses salariales sont très importantes, mais les conditions de travail et le bien-être de nos membres sont tout aussi importants. Nous avons affirmé, on ne peut plus clairement, que si l’employeur veut négocier une convention équitable et s’engage à répondre à nos préoccupations, nous sommes prêts à revenir à la table à n’importe quel moment.
En attendant que la CIP ait lieu, plusieurs mesures peuvent encore être prises. Nous encourageons TOUS les membres à rencontrer leur député, compte tenu des élections imminentes et de la sollicitation afférente. La rédaction de lettres est également une bonne mesure, car les députés sortants veulent être réélus et ils ont besoin de vos votes pour y arriver. Tirez profit de ce pouvoir! Si vous ne l’avez pas déjà fait, veuillez envisager d’écrire à la ministre du Revenu national.
Ensemble, nous pouvons y parvenir.
Adam Jackson
2e Vice-président national